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Vague de soutien à Radio-Canada à l’approche des élections de 2015

Nombre d’entre nous le savent : les sondages indiquent que 87 % des Canadiens sont en faveur d’un meilleur financement pour Radio-Canada. Pourtant, ces chiffres semblent s’effacer en période d’élections, enfouis qu’ils sont sous un amas d’autres problèmes urgents. Mais cette année, c’est différent.

En 2015, le financement de Radio-Canada/CBC a été si sévèrement amputé, et avec des répercussions si dévastatrices que cela a donné lieu à une vague de manifestations et à un mouvement de protestation sans précédent.

De Thunder Bay au Cap-Breton, et dans de nombreuses collectivités entre les deux, dont Toronto et Ottawa, les Canadiens se sont mobilisés. En novembre, 20 000 personnes ont défilé dans les rues de Montréal pour « leur » Radio-Canada. Puis, cette année, nous avons déjà eu une série de concerts à guichets fermés, où les Canadiens ont proclamé leur amour pour Radio-Canada. Le 25 janvier, à Moncton, un concert rassemblait 800 Acadiens et le 25 février, 1 500 personnes assistaient à un concert donné à Montréal. Et il y a un autre concert de prévu pour le 9 mars, au Centre national des Arts d’Ottawa.

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Intitulés Tous en « cœur », les concerts de plusieurs heures donnés à Moncton et à Montréal étaient remplis de citoyens venus exprimer leur indignation face à deux années de compressions budgétaires inouïes, durant lesquelles les Conservateurs ont sabré des millions de dollars dans le budget de Radio-Canada, éliminant autour de 1 300 emplois.

La semaine passée, des poètes, vedettes de la chanson et personnalités du monde de la culture sont montés sur scène pour protester contre le démantèlement du radiodiffuseur public par les Conservateurs. ArianeMoffatt,MichelRivard,Normand Brathwaite, Damien Robitailleet une vingtaine d’autres célébrités ont fait part de leur indignation aux coanimateursPénélopeMcQuadeet PhilippeFehmiu, qualifiant le manque de soutien au radiodiffuseur public « dramatique pour le Québec, pour le Canada, pour la francophonie et pour les régions ».

Une autre personne s’adressait à l’auditoire en ces termes : « Il faut croire à Radio-Canada. Ça nous appartient. Il faut s’en occuper et s’en préoccuper. Continuez d’y croire ! »

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Le maire de Montréal, Denis Coderre, a appelé les Montréalais à élire un gouvernement favorable à Radio-Canada lors du prochain scrutin fédéral « Pour la qualité de l’information, pour la créativité, pour la culture, Radio-Canada joue un rôle « vital » », a-t-il déclaré, tandis que Pierre Nantel, porte-parole néodémocrate en matière de patrimoine, promettait un financement stable et pluriannuel, déclarant que les nominations partisanes au conseil d’administration du diffuseur public cesseront si le NPD est élu.

Parlant des enjeux de ce combat, Pierre Nantel ajoutait : « … l’incroyable brochette d’artistes qui participent [montre] bien à quel point on a besoin de Radio-Canada. Si on n’avait pas eu la SRC, on n’aurait jamais découvert tous ces artistes qu’on [entend] peu à leurs débuts dans les radios commerciales habituelles ».

Ça nous fait chaud au cœur de voir les Canadiens se battre pour Radio-Canada. Il s’agit du troisième concert public donné au cours des derniers mois, et nous espérons que le gouvernement fédéral entendra la musique et le message.

La GCM continue d’aider et d’encourager les partisans de CBC/Radio-Canada, bien résolus à faire en sorte que la question du soutien au radiodiffuseur public ne puisse pas être évacuée – surtout en cette année d’élections, et de collaborer avec eux. Nous continuons d’exhorter les Canadiens à voter pour des candidats qui font entendre leur voix en faveur d’un meilleur financement de Radio-Canada.

 

Carmel,

Carmel Smyth
Présidente nationale, La Guilde

 

 

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