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Faire entendre nos voix pour redonner sa force à Radio-Canada

Il est maintenant temps de faire entendre nos voix.

Il s’agit de défendre notre travail, de soutenir nos collègues, et d’élever nos voix pour redonner sa force à Radio-Canada.

Ce vendredi 23 mai de 13 h à 13 h 30 au parc Simcoe (côté Est du bâtiment de Radio-Canada), la Guilde Canadienne des médias organise un rassemblement pour appuyer les travailleurs de Radio-Canada.

Nous aurons des orateurs et oratrices venu(e)s de partout au pays pour parler de la façon dont les compressions affectent les gens aux quatre coins du pays. Ici à Toronto 200 postes ont été supprimés.

Des collègues venant de Sydney, Ottawa, Thunder Bay, Windsor et Yellowknife seront également à ce rassemblement pour partager avec nous les effets de ces coupes pour eux.

La présidente de l’unité locale de Toronto Naomi Robinson nous parlera des compressions ici à Toronto.

Depuis des années, Radio-Canada a fait face à des réductions successives de son financement, et nous – ses employés – avons continué à nous battre pour offrir des programmes de qualité aux Canadiens d’un bout à l’autre du pays; mais ces dernières compressions de 130 millions de dollars ont frappé au cœur de notre radiodiffuseur public.

La Guilde canadienne des médias, qui représente 4000 travailleurs à CBC/Radio- Canada demande à la direction du diffuseur public ainsi qu’à son conseil d’administration de dire aux Canadiens quel est l’impact réel de ces réductions constantes de financement par le gouvernement.

La Guilde demande également au gouvernement fédéral d’annuler ses compressions liées au plan d’action pour la réduction du déficit (PARD). Ce dont Radio-Canada a besoin, c’est plutôt d’un financement continu et stable afin de pouvoir fournir les services radio, télé ou en ligne que les citoyens méritent.

Nous vous invitons donc à vous joindre à vos collègues.

Prenez votre temps de repas, ou une autre pause, descendez au parc Simcoe à 13 h demain, vendredi.

Comme l’a dit Hubert Lacroix au début du mois, « chacun a le droit à son opinion, je ne bâillonnerai jamais  personne ou je n’empêcherai jamais un employé de Radio-Canada d’émettre son opinion, qu’elle soit ou non en conforme à  la mienne ».

C’est l’occasion pour nous de nous regrouper et de dire ouvertement ce que les compressions d’hier et celles d’aujourd’hui ont eu comme effet. C’est un appel pour un financement stable pour Radio-Canada. C’est ensemble que nous sommes plus forts, pour nous porter à la défense de notre travail et nous soutenir mutuellement.

Votre exécutif de la Guilde à CBC/Radio-Canada Toronto

 

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